- Notre élevage se veut avant tout familial, c’est-à-dire sans chenil, box ou autre endroit susceptible d’enfermer et d’exclure les chiens, les chiots et leurs mères. Nos chiens vivent à l’image de ceux que possèdent les particuliers avec leur panier individuel, les promenades, le privilège de monter sur les canapés et bien évidemment l’affection et les caresses. Les jeunes chiots viennent au monde et grandissent à l’intérieur de la maison, sous surveillance constante et au contact de nos enfants, point très important pour la sociabilisation et l’apprentissage de leur vie future. Un chien provenant d’un élevage familial est préparé à une vie avec les hommes ; il n’est pas névrosé et donc plus facile à éduquer. Nous minimisons ainsi les stress liés à l’élevage intensif en chenil comme le manque de contact humain ou celui de la mère jusqu’au terme du sevrage et relativisons de ce fait la loi du plus fort (chiots se faisant "rosser ", mangeant moins ou craintifs). Le chiot fait l’apprentissage de la socialisation entre la 6ème et la 8ème semaine or certains chenils n’hésitent pas à les vendre pendant cette période déterminante et à les expédier à des animaleries. Les traumatismes et le stress sont accrus par les expéditions tous azimuts sans soins et sans lumière. Un manque de sérieux, des saillies consanguines ou plus prosaïquement l’appât du gain peuvent également engendrer des animaux névrosés. Pour illustrer cette allégation, nous avons été obligés de déplacer le parc avec des chiots âgés de 6 semaines de 5 mètres dans une pièce contiguë (du salon à la salle à manger) et malgré la présence de leur mère, ceux-ci ont réagi au stress de la situation par une diarrhée. Chaque chien, compte tenu de son caractère et de sa sensibilité, demande plus ou moins d’affection et d’attention et ne doit en aucun cas être parqué comme du bétail. En conclusion, nous sommes des passionnés de cockers anglais et nous nous investissons au maximum afin de donner les meilleures chances d’adaptation au chiot et à son maître potentiel.
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